Journal d’une humaniste retrace la vie originale d’une femme, ainée de 12 enfants, qui quitta son nid familial à 19 ans pour devenir sœur. Pendant dix ans, elle s’absout à une pratique rigoureuse de sa foi. À 29 ans, répondant à un appel puissant, Cécilia prit le large à bord d’un bateau de guerre à New York, en 1945, en tant que missionnaire. L’océan transporta la sœur vers un destin unique, tragique et profondément humain. Partie comme une religieuse missionnaire, elle a traversé avec les Algériens toutes les périodes, de la guerre d’indépendance du pays à la décennie noire. Pénétrée par des années de complicité avec les villageois, c’est comme une amie qu’elle fut forcée de quitter son pays d’adoption, soumis à un régime dictatorial à la fois oligarchique et islamique.
Tout au long du récit, le lecteur comprendra comment l’islamisme s’est infiltré dans les universités puis dans l’État, et comment une missionnaire chrétienne a pu s’enraciner dans un pays musulman, en ne mettant pas l’accent sur la religion.
L’originalité de Journal d’une humaniste vient de ce qu’il présente une perspective inversée de l’histoire de l’Algérie et de celle du Québec. Une Québécoise en Algérie, sœur Cécilia Bergeron et une Algérienne au Québec, Clara. La forme omniprésente du journal suggère l’authenticité et l’intimité, dont le chassé-croisé où s’alterne celui de la protagoniste et le journal de voyage de la narratrice. Ce jeu de journaux, juxtaposé à des mises en scène dialoguées, rend justice à des faits historique et dynamise le récit.
L’auteure met en parallèle, de manière bien personnelle, les perturbations causées par la décolonisation mondiale qui retentit jusqu’au Québec. Le processus mondial de décolonisation est présenté à la fois de l’intérieur et de l’extérieur, permettant aux multiples points de vue de ne pas enfermer le lecteur dans une seule dimension de la réalité historique.
Tout au long du récit, le lecteur comprendra comment l’islamisme s’est infiltré dans les universités puis dans l’État, et comment une missionnaire chrétienne a pu s’enraciner dans un pays musulman, en ne mettant pas l’accent sur la religion.
L’originalité de Journal d’une humaniste vient de ce qu’il présente une perspective inversée de l’histoire de l’Algérie et de celle du Québec. Une Québécoise en Algérie, sœur Cécilia Bergeron et une Algérienne au Québec, Clara. La forme omniprésente du journal suggère l’authenticité et l’intimité, dont le chassé-croisé où s’alterne celui de la protagoniste et le journal de voyage de la narratrice. Ce jeu de journaux, juxtaposé à des mises en scène dialoguées, rend justice à des faits historique et dynamise le récit.
L’auteure met en parallèle, de manière bien personnelle, les perturbations causées par la décolonisation mondiale qui retentit jusqu’au Québec. Le processus mondial de décolonisation est présenté à la fois de l’intérieur et de l’extérieur, permettant aux multiples points de vue de ne pas enfermer le lecteur dans une seule dimension de la réalité historique.
Nom de l'auteure: | Sylvie Bergeron |
Nombre de pages: | 280 |
Taille du manuscrit: | 6 x 9 |
ISBN: | 978-2-9817760-0-6 |
Date de parution: | décembre 2018 |
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